La fin de l'année est généralement synonyme de joie et fêtes en famille. Pour les personnes engagées dans une procédure de divorce ou récemment séparées, elle est plutôt synonyme de dispute et d'isolement. L'adaptation est souvent difficile surtout les premiers temps.
Noël est pour les enfants un moment particulier lié à l’imaginaire des cadeaux, du Père Noël et que chaque parent veut préserver autant que possible. Quand la séparation intervient ce moment ne se partage plus en famille mais se répartit alternativement entre les parents.
1. L’organisation de la garde pendant les fêtes
Durant la procédure de divorce, les parents devront envisager la répartition de la garde de leurs enfants pendant les fêtes de fin d’année.
Généralement, il est prévu pendant les vacances de Noël que l’enfant sera une semaine sur deux avec l’un des parents. La répartition entre semaine paire et impaire permet d’alterner chaque année. Le parent qui aura la chance de garder son enfant pendant la semaine de Noël n’aura pas ce privilège l’année qui suit.
Il faut rappeler que ces règles de réparation dans le cadre d’un divorce amiable peuvent naturellement être aménagées en bonne intelligence ; ce sera en fonction des contraintes personnelles et professionnelles qu’ils peuvent connaitre. Il faut toujours veiller à faire primer l’intérêt de l’enfant et faire preuve d’adaptation.
Même si cela peut semble difficile à organiser, le 24 chez l’un des parents et le 25 chez l’autre permet de conserver la magie de Noël en famille pour les enfants.
2. Prendre le temps d’expliquer les choses aux enfants
Même si les enfants sont jeunes, il est toujours important de prendre le temps de leur expliquer la séparation et l’organisation qui en découlera pendant les fêtes. Cela permet aux enfants de se familiariser avec cette organisation nouvelle qui les chamboulera sans nul doute dans un premier temps.
La première année de séparation est la plus difficile pour tous : enfants et parents. Il est important d’être flexible et d’échanger à trois pour surmonter cette grande étape. Le temps finit toujours par faire son effet. L’habitude prend le pas sur l’anxiété résultant de la séparation.
3. Les pièges à éviter
Tout d’abord, la tentation est grande pour les parents de se lancer dans une compétition ; qui va offrir les plus beaux et plus chers cadeaux à l’enfant pour se faire davantage apprécier ? Un enfant n’aime pas ses parents en fonction de la valeur des cadeaux qu’il reçoit ; mais de l’amour qui lui est donné. Un petit cadeau offert lors d’une soirée conviviale sera toujours plus apprécié ; un cadeau couteux suite à une soirée anxiogène, de disputes et de malaise ne sera pas apprécié.
De plus, même entre parents séparés, il faut toujours privilégier la communication et l’échange ; garder à l’esprit que ceux qui importe est votre enfant et son développement personnel, son épanouissement. Les guerres de cadeaux entre parents finissent toujours par se ressentir ; elles peuvent avoir un impact sur le développement des enfants.
Enfin, l’amour est la clé d’un Noël réussi pour les enfants y compris avec des parents séparés. A ne jamais oublier.
Mon oncle et ma tante, divorcés, faisaient 2 réveillons séparés dans la même maison, chacun avec leurs convives. Les enfants passaient d’une fête à l’autre librement. C’était une idée originale !
En effet, c’est une idée originale qui peut permettre de concilier chacun si les convives jouent également le jeu.
Une très bonne idée pour la paix des familles et le bien être des enfants